« Je considère ma non-binarité comme une enveloppe où se dressent mes valeurs tout comme mes incertitudes. Mon genre est propre mais il est aussi politique, et parfois les deux s’entremêlent, pour former de beaux éclats multicolores. Mon genre évolue constamment, et c’est pourquoi poser des pronoms dessus m’a toujours été difficile. Pour l’instant, j’ai simplement décidé d’enlever le pronom « elle » qui me ramène toujours, dans leur regard, à un état de femme, et par conséquent tout ce qui va avec. La corde parle à la fois de ce dont j’essaie d’être libéré et auquel je suis souvent encore attaché contre mon gré, mais symbolise aussi le lien qui unit toutes les personnes qui dérangent le genre. Car la non-binarité est pleine d’autant d’identités différentes qu’il n’y a de personnes non-binaires et je souhaite ne jamais oublier toute cette jolie diversité pailletée sous ce parapluie »