Ceci est mon premier projet, il veut représenter la diversité des corps transgenres (comme définition parapluie) au-delà du “passing” et de la transition médicale. C’est-à-dire, au-delà du “fait d’être reconnu·e et identifié·e comme appartenant à un genre social” (Wiki Trans) et de la prise d’hormones et/ou de faire des chirurgies.
À travers ce projet, j’ai voulu affirmer que tout corps trans est valide, peu importe l’étape de sa transition et qu’il n’est pas non plus nécessaire d’arborer les caractéristiques d’un genre pour l’être. Avec l’espoir qu’il t’apporte un peu de confort dans le climat actuel.
L’espace public est construit par et pour les personnes valides. On rencontre donc énormément d’obstacles dans le quotidien lorsqu’on a un handicap, qu’il soit visible ou non, temporaire ou non.
À travers ce projet je veux mettre en image certaines de ces difficultés et remettre en question des aspects qui peuvent paraître comme « anodins » pour les personnes sans handicap.
Ce projet est co-géré par l’association SFENDO (@sororifemme_endometriose).
L’endométriose est systématiquement présentée comme une maladie “féminine”, une pathologie de “femme cisgenre ». Les personnes trans mascs, non-binaires, queers, agenres, fluides, intersexes sont ignorées et invisibilisées par cette définition. Ceci peut entraîner des freins dans les parcours de diagnostic et de soins notamment en santé menstruelle, sexuelle et gynécologique.
À travers ce projet, nous voulons visibiliser leurs expériences.
Mon but ultime dans la photo est de faire adorer une séance aux personnes qui ne se sentent pas à l’aise ou ne se croient pas photogénique.
Je veux rendre les gens à l’aise en se faisant photographier. C’est pourquoi je te proposerai toujours du thé, des stim toys et même des plaids (ça n’a rien à voir avec la photo je sais mais crois-moi, ça aide).